Mauvaise respiration

Mauvaise respiration : le mal du siècle 

Nous pouvons observer autour de nous , partout et tout le temps , une accélération du temps . Tout va vite et nous nous noyons sous un flot d’informations . 

Les systèmes nerveux sont devenus irrités et incontrôlables . 

La respiration reste superficielle  ( respiration qui ne remplit que l’espace en haut de la poitrine et ne participe as aux échanges alveolo-capillaires )  et l’oxygenation du corps est extrêmement pauvre car cet espace ou la respiration à lieu un espace mort (ou volume mort) qui ne participe pas aux échanges. 

Il est préférable d’adopter une respiration ample et lente pour avoir un apport d’oxygène plus important car si  l’on respire rapidement, de manière superficielle, nous entrons dans une ventilation pathologique de survie avec toute les conséquences que l’on connait : 

  • Tachycardie ( La tachycardie permet d’augmenter le débit cardiaque qui lui, permet d’augmenter l’irrigation des tissus en sang afin de contrer la dette en oxygène liée à l’hypoxémie. »)
  • Hyperventilation par augmentation du travail ventilatoire afin d’augmenter les échanges air-sang au niveau de l’alvéole pulmonaire .
  • Problèmes respiratoires aigus et chroniques
  • Acidose 
  • Hypercapnie ( lorsque le taux de dioxyde de carbone dans le sang est anormalement élevé.)
  • Les insuffisances cardiaques et les anémies sévères dans les cas les plus graves 
  • Fatigue importante
  • Vasoconstriction, elle-même à l’origine d’une hypertension artérielle (HTA) et grande sensibilité au froid . 
  • Angoisse 
  • Stress chronique 
  • Mauvaise circulation 

Les différents troubles respiratoires

Les troubles et maladies pouvant toucher l’appareil respiratoire (voies nasales, bronches, poumons…) sont nombreux. Les symptômes sont également variés : essoufflement, toux grasse ou sèche, irritation de la gorge, écoulement nasal, gêne respiratoire… Du rhume hivernal à la BPCO, le protocole de soin à mettre en place diffère. Focus sur les troubles respiratoires existants.

Rhume, rhinites, rhinites allergiques : un rhume est une infection des voies nasales. Le nez qui coule en continu, les éternuements, la toux, le mal de gorge sont les symptômes les plus fréquents. Causé par la transmission d’un virus, le rhume ou la rhinite est associé aux maux de l’hiver. En constante augmentation, la rhinite allergique se traduit par des symptômes similaires à la rhinite classique, mais découle d’une exposition à des agents allergènes (pollens, graminées, poils d’animaux…). La muqueuse nasale devient inflammatoire et gonfle.

L’asthme : maladie chronique, l’asthme se traduit par des crises durant laquelle la personne asthmatique a du mal à respirer. En effet, la paroi des bronches gonfle, ce qui restreint l’arrivée d’air dans les poumons. L’asthme ne se guérit pas, mais un traitement médical adapté permet de gérer et limiter les effets des crises.

Apnée du sommeil : se manifestant uniquement la nuit, l’apnée du sommeil est un syndrome provoquant un arrêt de la respiration pendant la phase de sommeil, de manière répétée. Ces pauses respiratoires peuvent durer plusieurs minutes. Elles découlent d’une obstruction des conduits situés à l’arrière de la gorge.

La bronchite aigüe, chronique : toux, expectorations accompagnées ou non de fièvre, la bronchite est une infection respiratoire courante, d’origine virale dans 90% des cas. Bien prise en charge, elle reste en général sans conséquence sur la santé.

BPCO : la bronchopneumopathie chronique obstructive est un terme générique utilisé pour désigner l’ensemble des maladies et pathologies respiratoires chroniques impactant l’arrivée d’air dans les poumons. Potentiellement mortelle, la BPCO se traduit par une sensation marquée d’essoufflement, de « manque d’air ». Monter des marches devient compliqué. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, cette maladie touche près de 64 millions de personnes dans le monde. Tabagisme et pollution atmosphérique restent les principales causes identifiées.

Abcès et œdème du poumon : causé par une infection polymicrobienne, l’abcès est une suppuration située à l’intérieur de la cavité pulmonaire. Cet abcès se caractérise par une nécrose des tissus pulmonaires et constitue souvent une complication de la pneumonie.

Cancer broncho-pulmonaire : représente 11% des nouveaux cas de cancer diagnostiqués chaque année. Le tabagisme actif reste le principal facteur des cancers broncho-pulmonaires, à l’origine de plus 29 000 décès en 2011 en France. La persistance de symptômes respiratoires comme la toux, la dyspnée fait partie des signes devant alerter le fumeur ou ancien fumeur concerné.

LES CONSÉQUENCES DES TROUBLES ET MALADIES RESPIRATOIRES

Les symptômes des troubles et maladies respiratoires touchant les bronches, les voies nasales et les poumons gênent la respiration. Oppression dans la poitrine, toux chronique, fatigue… l’impact est à la fois physique et psychologique.

Un impact sur l’organisme

Quand la respiration est perturbée, l’ensemble de l’organisme est impacté. Rien d’étonnant, puisque cette fonction vitale est à la base de l’oxygénation des cellules. Pour fonctionner de manière optimum, les organes ont besoin d’oxygène, véritable carburant pour le corps, nécessaire à la régénération cellulaire. D’ailleurs, l’arrêt respiratoire provoque un arrêt cardiaque. L’essoufflement continu ressenti par les personnes souffrant de BPCO complique des actions simples de la vie quotidienne.

Même un simple rhume fatigue l’organisme. Larmoiements, toux, écoulement nasal… cette infection trouble le sommeil et sollicite les défenses immunitaires. Conséquence : le corps récupère moins bien et la personne enrhumée peut rapidement se sentir épuisée. La sensation de nez bouché provoquée par les rhinites est désagréable au quotidien. Quant au mal de gorge afférent, il peut s’avérer très douloureux.

Stress et détresse respiratoire dans la vie quotidienne 

Plus globalement, la « détresse respiratoire » engendrée par les troubles de l’appareil respiratoire peut se révéler stressante. En effet, la sensation d’essoufflement, voire d’étouffement, est anxiogène. Si la personne concernée s’avère sensible aux situations de stress, cette gêne respiratoire risque d’aggraver les choses. Ainsi, certaines études scientifiques ont mis en évidence le lien entre la BPCO et l’apparition de troubles anxieux chez les patients. L’équilibre psychologique du malade est mis à mal et ses ressources à la fois cognitives et affectives sont affectées. Les retentissements sont réels sur le plan psychique.